Frankreich - Police Nationale - Prefecture de Police (75) - Service Régional de la Police des Transports (SRPT) - 2ème compagnie - F -
Todesursache
erschossen
Todestag
6. November 2003
Alter
30 Jahre
Dienstjahre
unbekannt
Waffe
eigene Dienstwaffe
Zusätzliche Bilder
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Dokumente
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Aus dem Französischen: Donnerstag, 6. November 2003, 4:50 Uhr. Der Polizist Franck Lelong, der der 2. Gesellschaft der Regionaltransportpolizei zugeordnet ist, verlässt seinen Dienst am Bahnhof Montparnasse und kehrt nach Hause zurück.
Gegenüber des 111 Bessières Boulevard kreuzt er den Weg zweier notorischer Drogenabhängiger: Rachid El Kanso und Khalil Omar. Eine heftige Auseinandersetzung brach aus, als die Beiden versuchten, ihn zu berauben; seine Dienstwaffe war in seinem Rucksack.
Rachid El Kanso, dreißig Jahre alt, bereits an dreiundfünfzig Straftaten beteiligt, wurde de facto als marokkanischer Staatsangehöriger aus Frankreich ausgewiesen. Ihm gelingt es, Franck Lelongs Dienstwaffe zu ergreifen und zwei Schüsse abzufeuern. Einer der Schüsse ist tödlich; er trifft Franck Lelong in die rechten Lunge, während er am Boden liegt. Der junge Polizist stirbt wenige Minuten später auf dem Fußgängerüberweg in den Armen seiner Kollegen der Nachtschicht.
Mit Eintreffen von Verstärkung wird Rachid El Kanso um 5:10 Uhr morgens, zusammengekauert in einem Busch in der Rue Fragonard, etwa 200 Meter vom Tatort entfernt, ergriffen und verhaftet. Er hatte sich gerade der Pistole des Polizisten entledigt.
Am 8. Oktober 2005 wurde Rachi El Kanso nach einer langen Reihe von Straftaten und Verbrechen vom Pariser Assizes-Gericht zu 18 Jahren Gefängnis verurteilt. Sein Komplize wurde wegen seiner Beteiligung an dem Überfall und Diebstahl seines Mobiltelefons zu fünf Jahren Gefängnis verurteilt.
Franck Lelong arbeitete zuvor für die Anti-Kriminal-Brigade in "Bessières", im 17. Arrondissement von Paris, wo er auch seinen Wohnsitz genommen hatte. Eine tägliche Schwierigkeit, denn der 30-jährige Polizist ist dann den Schlägern in der Nachbarschaft, in der er früher arbeitete, bekannt. Früher ein lächelnder und engagierter Sportler, hatten ihn tägliche Drohungen und sogar regelmäßige körperliche Angriffe "an den Rand des Abgrunds" geführt, wie sein Vater, selbst Polizist, sagte.
Bereits am 12. Februar 2003 war Franck Lelong auf der Straße erkannt und Opfer eines Säbelangriffs geworden. "Es war mein Geburtstag", erinnert sich seine Partnerin Celine. Er kam mit einer Prellung im Rücken nach Hause und seine Jacke war von links nach rechts zerrissen. Von diesem Tag an war das Leben anders. Er arbeitete in der Nachbarschaft, in der wir lebten, jeder wusste, dass er Polizist war, dass ich seine Partnerin war und dass wir ein kleines Mädchen hatten. Er fühlte sich bedroht und fürchtete sich um uns.
Franck sank über die folgenden Wochen in Depressionen und suchte Trost im Alkohol. "Er hat sich selbst ausgeschaltet und angefangen zu trinken", bestätigt sein Vater. Er hatte sich komplett verändert, wollte nichts mehr. Er ging zu einem Psychiater, das war nicht genug. Er wäre in einem spezialisierten Haus besser dran gewesen, aber er wollte seinen Dienst nicht einstellen. In der Polizei sprechen wir nicht über diese Art von Problemen mit unseren Vorgesetzten oder riskieren, dass uns unsere Waffen weggenommen werden und im Schrank landen. Franck war gut aufgefallen, er liebte seinen Job. Er dachte, er könnte es alleine schaffen. "Er dachte, wir wären in Gefahr; wir führten kein normales Familienleben mehr. Wir konnten nicht an die Straßenecke gehen, um ein Baguette zusammenzustellen........ Er dachte, wir wären in Gefahr. Er konnte es sich nicht aus dem Kopf schlagen........ »
Unsere Gedanken gehen an Celine, seine Frau und seine Tochter Chloe. Lasst uns diesem jungen Polizisten Tribut zollen.
Jeudi 6 Novembre 2003, 4h50. Le Gardien de la Paix Franck Lelong, affecté à la 2ème compagnie du Service Régional de la Police des Transports, quitte son antenne de la Gare de Montparnasse, et regagne son domicile.
Face au 111 Boulevard Bessières, il croise la route de deux toxicomanes notoires : Rackid El Kanso et Khalil Omar. Une violente altercation éclate alors que les gredins tentent de le voler ; son arme de service se trouve dans son sac à dos.
Rachid El Kanso, trente ans, déjà impliqué dans cinquante-trois délits, de fait interdit de territoire français puisque ressortissant marocain, s'empare de l'arme de service de Franck Lelong et tire deux coups de feu. L'un est mortel ; il atteint Franck Lelong au poumon droit alors qu'il se trouve acculé à terre. Le jeune policier décède sur le passage piéton quelques minutes plus tard dans les bras de ses anciens collègues de la brigade anti-criminalité de nuit.
Arrivés en nombre, les renforts policiers interpellent dès 5h10 Rachid El Kanso, recroquevillé dans un buisson de la Rue Fragonard, à environ 200 mètres du lieu de l'agression. Il venait de se débarrasser de l'arme de poing du policier.
Le 8 Octobre 2005, au terme d'une longue série de délits et de crimes, Rachi El Kanso est condamné à dix huit ans de prison par la cour d'assises de Paris. Son complice écope de cinq ans de prison pour sa participation à l'agression et au vol de son téléphone portable.
Auparavant, Franck Lelong travaillait à la Brigade anti-criminalité basée à "Bessières", dans le 17ème arrondissement de Paris, où il avait également élu domicile. Une difficulté quotidienne puisque ce policier de 30 ans est alors connu des voyous du quartier où il avait l'habitude d'opérer. Autrefois sportif, souriant et volontaire, des menaces quotidiennes et mêmes des agressions physiques régulières l'avaient conduit "au bord du gouffre" selon les propres termes de son père, lui même policier.
Le 12 Février 2003, reconnu dans la rue, Franck lelong a été victime d'une agression au sabre. « C'était le jour de mon anniversaire, se souvient sa compagne, Céline. Il est rentré avec une estafilade dans le dos et son blouson lacéré de gauche à droite. A partir de ce jour, la vie a été différente. Il travaillait dans le quartier où nous habitions, tout le monde savait qu'il était policier, que j'étais sa compagne et que nous avions une petite fille. Il se sentait menacé et avait peur pour nous. »
Rongé par l'angoisse, le jeune homme a sombré au fil des semaines dans la dépression et cherché un réconfort dans l'alcool. « Il s'est renfermé sur lui-même et s'est mis à boire, confirme son père. Il avait complètement changé, n'avait plus envie de rien. Il voyait un psychiatre, ce n'était pas suffisant. Il aurait été mieux dans une maison spécialisée, mais il ne voulait pas arrêter son service. Dans la police, on ne parle pas de ce genre de problèmes avec sa hiérarchie sous peine de se voir retirer son arme et de se retrouver au placard. Franck était bien noté, il aimait son métier. Il pensait s'en sortir par lui-même. » « Il nous pensait en danger ; nous ne menions plus une vie de famille normale. On ne pouvait plus aller chercher une baguette de pain ensemble au coin de la rue... Il nous pensait en danger. Il n'arrivait pas à sortir cela de son esprit... »
Nos pensées vont à Céline, son épouse, et sa petite fille Chloé. Rendons hommage à ce jeune policier